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Faux départs

Infos
Personnages 2 femmes
Durée 1h15
Année 1994
Paroles d'Auteur
Personnages
Synopsis
Biographie
Critiques
Extrait 1
Extrait 2
Extrait 3
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Faux départs 1

Paroles d'Auteur

Au commencement Faux départs s'intitulait La revanche de James. L'expérience vécue avec Dérives sur un terrain vague a été si prometteuse que j'ai décidé d'écrire une espèce de suite, et attribuer à chacun des comédiens qui jouaient dans Dérives un rôle sur mesure. Ainsi est née La revanche de James que nous avons jouée en 1994 dans divers lieux à Paris et en province. Quelques années plus tard, j'ai remanié la pièce et en ai changé le titre (celui de la Revanche de James n'avait plus lieu d'être si l'on n'avait pas vu Dérives sur un terrain vague). Faux départs est née et a été jouée en 2002 à l'Aktéon Théâtre à Paris.

Personnages

Lucien : Jeune homme désabusé

Maurice : Ami dévoué et jeune époux castré

Gino : Macho invétéré

Gilberte : Jeune fille crédule et nymphomane

Françoise : Jeune épouse castratrice

Monique : Jeune femme dévouée

Synopsis

Six personnages en état de crise existentielle se rencontrent dans une gare et tentent de négocier un virage salvateur.

Biographie

Cette pièce a été créée en 1994 à Confluences à Paris et jouée dans différents lieux à Paris et en province sous le titre de La revanche de James. C'est seulement à partir de 2002, lorsqu'elle est représentée à l'Aktéon Théâtre à Paris qu'elle affiche son titre définitif : Faux départs.

Critiques

--Alberto Lombardo a encore frappé !... Un croquis amusant et acéré de nos vies, animé par une mise en scène inventive et enlevée de l'auteur.
L'avant scène Théâtre - Hélène Kuttner - mars 1994

--Les petits théâtres parisiens réservent bien souvent de belles surprises en programmant des pièces contemporaines et originales. C’est le cas de l’Aktéon et de la pièce Faux Départs. Six personnages se rencontrent sur le quai d’une gare. Tour à tour, ils vont dévoiler leur vie, leur personnalité, leurs frustrations. Dans Faux Départs, les personnages, l’histoire et la mise en scène elle-même se détachent progressivement des clichés qui auraient pu exister “ au départ ”. La douce Gilberte est bien plus déjantée ; qui de Gino ou de Monique est le plus cruel ? Maurice et Françoise n’ont-ils plus rien à faire ensemble ? La question essentielle reste quant à elle sans réponse : qui est donc ce Lucien ? Certains y voient le diable, d’autres la conscience de chacun. Toujours est-il que c’est lui le véritable pivot de l’histoire. Au-delà du texte tout à fait pertinent, on appréciera la mise en scène qui ne sombre jamais dans le burlesque gratuit ou le boulevard attendu. Quant au comédiens, ils dégagent une énergie communicative et maîtrisent leur partition avec intelligence et finesse. Au final, ce spectacle 100% délirant est une excellente surprise. Il serait dommage de s’en priver.
Alexia Garino - Webcity Paris - février 2002

--On est dans le drame et dans la comédie en même temps, un western à la Lombardo, un véritable feu d’artifice, c’est du bonheur !
Laurent Alexandre - Radio Enghien - février 2002

--Alberto Lombardo a encore frappé !… Dans Faux Départs, six personnages en état de crise existentielle tentent de négocier un virage salvateur… La fraîcheur (du ton) et l’humour du (texte) sont plus que jamais au rendez-vous sans que jamais ne soit éludé la justesse du propos.Un croquis amusant et acéré de nos vies, animé par une mise en scène inventive et enlevée de Myriam Aadli.
Hélène Kuttner - Radio J - février 2002

--Gino, marié à Monique qui n’accepte pas ses frasques extraconjugales, cherche un “ repreneur ” pour sa femme d’autant qu’il tombe amoureux de Françoise dont le mari, Maurice, rève de s’installer avec Lucien (ouf !). Vous l’aurez compris, l’auteur s’est amusé à compliquer la situation. Mais il fait mieux encore quand cyniquement, il concocte la suite du parcours… Une équipe de très bons comédiens, une plume acérée et trempée d’humour et une vision pour le moins déconcertante de la relation amoureuse qui ne fait pas l’impasse sur la sexualité, loin de là, sont les ingrédients de cette heure réjouissante.
Caroline Fabre - Paris Boum Boum - mars 1994

Extrait 1

Faux départs 2

Moment où notre héros, James, s'acharne à faire douter la petite Gilberte

Lucien: Je suis sûr que lorsque ton père prenait sa douche le dimanche tu l'épiais par le trou de la serrure pour voir à quoi ressemblait son machin. Peut-être même qu'il t'a déjà consolée en te faisant sauter sur ses genoux et que t'as senti une drôle de chose bien dure qui macérait dans tes fesses. Et depuis ce temps-là, t'arrêtes pas d'y penser. Seulement voilà papa il n'est plus là. II faudrait peut-être songer à le remplacer. Approche-toi, et si tu me regardes bien, je suis sûr que tu peux trouver des ressemblances. Tu veux que je te dise ça te démange depuis qu'on t'a interdit de sucer ton pouce. Mais tu préfères retarder le plaisir histoire de voir combien de temps tu pourrais tenir. C'est vrai que de se retenir ça a parfois du bon. Mais toi, à force d'abstinence tu dois être remontée jusqu'à l'évacuation. Dis, on doit s'enflammer dès le premier coup dans un machin pareil. Un conseil tu devrais te laisser aller avant que ça éclate sans te demander la permission. Allons ma petite Gilberte il est temps que vous preniez conscience de votre situation. Vous arrivez à un moment capital de votre existence. Changez de peau

Extrait 2

Gino : Vous voyez là-bas c'est ma femme. Si vous voulez elle est à vous.

Lucien: Vous voulez vous en débarrasser?

Gino : Ce n'est pas ce que vous croyez. Si je voulais m'en débarrasser comme vous dites je me contenterais de la jeter dehors en espérant qu'elle se fasse écraser par un poids lourd. Non Monique c'est un bijou c'est une perle rare. Regardez comme elle sait bien se tenir et comme son regard est attachant. Vous savez qu'elle est capable de vous fixer comme ça pendant des heures pour vous montrer que vous l'intéressez.

Lucien: Très touchant.

Extrait 3

Françoise : Vous n'êtes pas du genre à révasser.

Gino : Plutôt actif.

Françoise : Vous préfèrez surprendre?

Gino : Pas vous?

Françoise : Toujours.

Gino : Vous posez des questions ?

Françoise: J'évite.

Gino : La vie des autres ne vous intéresse pas?

Françoise: Pas plus que ça.

Gino : Vous aimez parler?

Françoise : Au lit?

Gino : Vous dormez beaucoup?

Françoise: Quand je suis seule.

Gino : Vous dormez nue?

Françoise: Quand je ne suis pas seule.

On vous a déjà ligoté, bandé les yeux alors que vous étiez tout nu dans votre lit?

Gino : Jamais.

Françoise: Vous êtes contre?

Gino : Non.

Françoise: Ça vous excite rien que d'y penser?

Gino : Oui. Vous avez déjà ligoté ?

Françoise: Non

Gino : Vous êtes contre ?

Françoise: Non.

Gino : Vous vous y voyez déjà?

Françoise: Oui.